Un peu d'histoire
Afin de répondre aux besoins militaires, Napoléon Ier réintroduit l’implantions de Haras sur le territoire. Ainsi, un premier dépôt d’étalons fût créé en 1806, situé au niveau de l’ancienne Abbaye Sainte-Croix de Saint-Lô. Rapidement, une trentaine d’étalons viennent compléter le cheptel dès la première année. En 1874, le Haras abrite 240 étalons et la nécessité d’ouvrir un deuxième établissement est alors nécessaire.
Situé au cœur de la ville de Saint-Lô, sur un terrain de plus de 7 hectares, le nouveau Haras national de Saint-Lô voit le jour en 1886. Les 2 établissements fonctionnent tellement bien qu’en 1912, on comptabilise plus de 568 étalons !
Lors des combats de la libération du 06 juin 1944, la ville de Saint-Lô fût fortement touchée étant sous le feu des bombes. Ce n’est que le 19 juillet que Saint-Lô fût libéré. A savoir que 80% de la ville fût détruite lors de ces bombardements et les Haras n’échappèrent pas à ce désastre. Le premier Haras de 1806 fût complètement détruit, seul le manège fût préservé (c’est à ce jour la salle de spectacle Le Normandy). Concernant le second Haras de 1886, deux écuries ont été détruites lors des bombardements de 1944. Il fallut alors répondre à de grands soucis de logistiques (pour les agents comme pour les chevaux) durant les hivers 1944-1945. Les écuries furent reconstruites à l’identique et le Haras agrandit. Le directeur du Haras de l’époque Paul DE LAURENS décida de créer le projet de faire de la ville de Saint-Lô la capitale de l’élevage normand !
> Le saviez-vous ? Une Jeep est enterrée dans la cour d’honneur suite aux bombardements du 06 juin 1944. Elle s’est retrouvée dans un trou d’obus et est restée telle qu’elle.