Un passage secret vers le 13e siècle
Elisabeth Beck, ancienne propriétaire des bâtiments conventuels de l’abbaye, à l’origine de la restauration du site a fait aménager un appartement d’habitation à l’étage de l’aile des moines, à l’emplacement de l’ancien dortoir.
Ce logement, restauré et toujours occupé aujourd’hui, dispose d’installations contemporaines. Mais sa propriétaire a souhaité y conserver intacts quelques vestiges de la présence des moines.
C’est ainsi qu’au bout de la galerie du dortoir, par le biais d’un astucieux mécanisme dissimulé derrière une cloison, quelques privilégiés peuvent accéder à une cellule monastique dont l’aspect a très peu changé depuis le 13e siècle. Il s’agit probablement de la cellule de l’abbé, le seul à disposer d’une chambre à part à cette époque, les autres moines devant partager un dortoir commun.
Cette pièce chargée d’histoire, qui a servi plus tard à conserver les archives, est également appelée la « chambre du meurtre » par certains historiens. Mais le mystère de cette appellation reste entier.