Plage du passous vue du ciel
©Plage du passous vue du ciel|Jim Prod

Le Passous

Toute une histoire !

Nous vous présentons l’histoire et les origines du Passous à Agon-Coutainville

Impossible de faire un pas dans la station balnéaire manchoise de Coutainville, sans entendre prononcer le nom du « Passous » !

Mais c’est quoi en fait, le « Passous » ?

Si l’on prend le plan d’Agon-Coutainville, c’est une longue avenue qui démarre du bourg d’Agon, longeant quelques parcelles agricoles et de nombreux pavillons, et qui plonge dans le grand bleu par la cale dudit Passous à Coutainville-Plage.

D’ailleurs, peut-être en cours de route aurez-vous croisé le chemin de la charmante « Famille Pindagon » le long de cette avenue (au croisement de la rue Eugène Fontaine) ?

    Cette famille, ambassadrice de la station (et un peu particulière… puisqu’en pin douglas !), y a élu domicile en 2019, et est le fruit de l’œuvre contemporaine de l’artiste parisien, sculpteur plasticien, Claude Mayet.

La place que l’on appelle familièrement « Le Passous », c’est en réalité la place Édouard Leroux – encadrée de restaurants, de bars, d’artisans et de boutiques de bord de mer – particulièrement animée l’été. Elle est le théâtre de nombreux évènements renouvelés chaque année :

  • Tout l’été durant, vous y trouverez le marché du jeudi matin,
  • Le concours de chant « Hissez les voix ! » ouvert à toutes et à tous, au mois d’août (depuis 2010), en partenariat avec la célèbre émission The Voice, pour élire la plus belle voix du Passous !
  • L’un des points de passages incontournables de l’épreuve de la fameuse course à pied l’« Enduro des Sables », qui connaîtra par ailleurs sa 41ème édition en août 2024 !
  • La fête foraine du mois d’août, où se mêlent manèges, musiques, sucreries et rires d’enfants…

Si l’on pose la question à l’authentique Agonais-Coutainvillais, il vous répondra que le « Passous » ne se cantonne pas à cette place. C’est plutôt tout un quartier centenaire qui s’étale au-delà de la simple avenue à son nom, de la digue courant de la Cale du Passous à l’école de voile, et qui englobe le Camping les Mouettes, ainsi que bon nombre de rues résidentielles.

A l’origine même, le « Passous » viendrait de la prononciation en patois normand de « passage », parcouru autrefois par les habitants entre le bourg d’Agon et la mielle (colline sablonneuse recouverte de plantes maritimes), et qui séparait deux mares, les deux « Essays », dont il ne reste aujourd’hui plus que la base de loisirs de la Mare de l’Essay.

Les plus anciens se rappelleront aussi que le quartier du Passous, c’était le fief de « Tonton Guy », Guy Leclerc, qui, des décennies durant a perpétué l’exploitation des pêcheries en bois d’Agon-Coutainville, « Charlotte » et « Pierrette », et dont vous pouvez découvrir l’histoire millénaire dans la brochure « Des pêcheries en bois » .

   Vous pouvez notamment découvrir les secrets de ce patrimoine matériel local en participant à la Balade d’Anton, où vous serez convié à parcourir les parcs à huîtres et à moules et « La Petite » – dernière pêcherie existante à Agon-Coutainville, de même qu’en vous inscrivant à la visite de la pêcherie « La Maillard » à Hauteville-sur-Mer en compagnie de son ambassadeur Jean-Claude Lepeu.

 

Depuis la digue du Passous, se laissent observer à marée basse, les « roques du Passous » ou « roches du Passous » – selon le parler normand employé ! -, toutes plus ou moins visibles et possédant affectueusement leur petit nom, « Rocher de Baleine », « Les Tannières », « La Roque », « La Ronde », « La Salouze », « Les Oiseaux » entre beaucoup d’autres… Elles sont constituées de phtanite, de couleur noire, et recouverte d’algues, que l’on peut quelques fois reconnaître dans l’ancien bâti agonais.

Le Passous n’a pas toujours été l’une des places les plus animées de la station balnéaire de Coutainville que l’on connaît aujourd’hui !

La construction de la digue de 3km bordant la plage coutainvillaise ne remonte finalement qu’à l’Histoire récente et à l’émergence des stations balnéaires avec l’essor du tourisme à la fin du XIXème siècle. Cette digue n’a cessé d’être refaite et rallongée (en 1929, 1975 et 1998) en fonction des intempéries et du développement touristique de la station. Encore dans les années 50, où le varech – ensemble d’algues et goëmon rejetés par la mer à marée basse – était récolté par les agriculteurs sur les côtes bretonnes et normandes pour nourrir leur bétail et leurs terres, il n’existait au Passous ni cale ni digue, il fallait alors se frayer péniblement un chemin dans la dune pour accéder à la plage…

Pour en savoir plus sur l’émergence de la station balnéaire d’Agon-Coutainville, n’hésitez pas à réserver votre visite estivale « Coutainville balnéaire » dans l’un de nos 6 Bureaux d’Information Touristique ou directement via la billetterie en ligne.

 

> Pour se quitter sur un air de poésie, laissez-vous conter un « Passous-Cotentin » de janvier d’Allain Leprest interprété par Francesca Solleville  dans la vidéo ci-contre !

 

Le passous cotentin
Le passous cotentin
Le passous cotentin

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