Le marsouin commun
Avec ce petit corps trapu, il est probablement le plus difficile à repérer, c’est pour cela que l’on commence par lui ! Le marsouin commun est un cétacé qui aime jouer parfois dans les vagues laissées par le passage d’un bateau.
Avec ce petit corps trapu, il est probablement le plus difficile à repérer, c’est pour cela que l’on commence par lui ! Le marsouin commun est un cétacé qui aime jouer parfois dans les vagues laissées par le passage d’un bateau.
Une espèce que l’on retrouve fréquemment sur les côtes de l’Atlantique, c’est le dauphin commun et son comportement débordant d’énergie ! On le remarque tout de suite, fendant l’océan tumultueux de nos côtes et sautant dans les airs avec toute sa famille.
Particulièrement présent durant l’été le long de notre littoral, le globicéphale noir est un visiteur qui affectionne nos baies normandes, autant que les bretonnes. Il fait d’ailleurs parti de la famille des dauphins, et en serait de loin le plus grand. Le globicéphale et ses congénères sont aussi encore victimes de massacres de masse sur certains archipels de l’Atlantique Nord. En France et dans d’autres pays d’Europe, il demeure dans la liste des espèces à protéger.
Vous seriez très chanceux de pouvoir admirer la prestance d’un rorqual commun sur nos côtes. Il a été abondamment chassé par le passé, et est aujourd’hui une espèce vulnérable. C’est le deuxième plus grand des cétacés après la baleine bleue. Donc autant vous dire que quand elles passent dans le coin, vous ne pouvez pas les rater !
Saviez-vous que l’on appelle le bébé des phoques gris les blanchons ? C’est un nom plutôt attendrissant. Cela est dû à leur pelage laineux blanc qui se mue progressivement en une fourrure plus foncée au passage de l’âge adulte. On peut apercevoir plus facilement leurs parents sur la côte est de la Manche.
Non, ce ne sont pas des bananes échouées dans la baie des Veys, mais bien des phoques veau-marin qui profitent du soleil pour se dorer la pilule. C’est une espèce très répandue dans ce coin du littoral de la Manche, et il est possible d’en voir quasiment à chaque fois que vous souhaitez venir en visite ! C’est une véritable colonie qui s’y est installée depuis 1991. Il est notamment fréquent d’en observer dans la baie du Mont-Saint-Michel.
Maintenant que vous connaissez les habitants, plus ou moins implantés, sur notre littoral, sachez que parfois un simple coup d’œil nécessite de la patience. Il se peut que les animaux ne daignent pas montrer le bout de leurs nageoires le jour de votre visite. Ne leur en tenez pas rigueur, une prochaine occasion se présentera !
Si vous voulez optimiser vos chances de pouvoir les observer, prenez de la hauteur ! Voici quelques endroits les plus faciles pour apercevoir les espèces depuis la terre ferme :
Si vous croisez un mammifère marin, certaines précautions sont à respecter. Restez à distance, votre observation ne doit pas s’éterniser, ne jamais courir vers eux, ne pas les poursuivre non plus, ne soyez pas brusque dans vos mouvements, et si vous êtes en bateau pour les approcher ne taper surtout pas la coque. Et bien sûr ne les touchez pas et n’essayez pas de nager avec eux.
Comprenez qu’il est important de garder ses règles précieuses en tête afin de ne pas perturber l’espace vital des animaux. Ce que nous vous invitons à faire en revanche si vous croisez le chemin de nos chers voisins marins, c’est de vous munir de vos jumelles et d’identifier de votre mieux l’espèce, le nombre d’individus, leur comportement, par exemple si l’animal est au repos ou en chasse. C’est encore mieux si vous avez la possibilité de prendre des photos !
En effet, toutes ces données sont essentielles à l’étude de la biodiversité marine dans la Manche. Nous vous invitons vivement à les partager avec le GECC (groupe d’étude des cétacés du Cotentin) en partenariat avec le Département de la Manche via l’adresse mail obs@gecc-normandie.org ou sur l’application Obs en Mer.
Site internet : https://www.gecc-normandie.org/
Merci à l’association AVRIL pour leur collaboration sur cet article !